Histoire

Sainte-Gemme-Moronval à travers les noms et les âges. Découvrez l’histoire de la commune, ses différents noms et appartenances., du XIIIème siècle à nos jours.

  1. Accueil   ›  
  2. Vie locale   ›  
  3. Découvrir Sainte Gemme Moronval   ›  
  4. Histoire

Au XIIIème siècle, la paroisse se nommait Moronvilla et comptait pour lors 86 communiants. Par la suite, on la voit parfois appelée Saint-Symphorien de Moronval ou encore Moronval-Sainte-Gemme et, à partir du XVIIIème siècle seulement, Saint-Denis de Moronval. Lorsque furent créées les communes, en 1790, on adopta le nom de Saint-Symphorien, ce qui eut comme inconvénient de provoquer des confusions avec une autre commune du département située dans le canton d’Auneau, qui portait le même vocable. En fin de compte, on dut en revenir en 1800 à l’ancienne appellation de Saint-Denis de Moronval.

En 1421, le roi d’Angleterre Henri V, voulant s’emparer de Dreux, établit chez nous son quartier général et installa sur les hauteurs voisines des batteries de canons qui
causèrent à la ville assiégée de notables dommages. Aux XVIIème et XVIIIème siècles, le fief de Moronval, comme les paroisses voisines de Luray et d’Ecluzelles, appartint aux seigneurs de Mézières : d’abord de Balzac de Clermont d’Entragues, puis un conseiller au Parlement du nom de Pierre-Augustin Chaillon. Ces terres passèrent ensuite à la famille de Granges de Surgères, propriétaire du château de
Comteville, qui en jouit jusqu’à la Révolution.

Ces seigneurs possédaient en particulier la ferme de Moronval dont le revenu se montait en 1766 à 1650 livres et le moulin de Bécheret qui rapportait 1190 livres.

Le pont qui enjambe l’Eure à Sainte-Gemme fut d’abord simplement en bois, aussi devait-on fréquemment le réparer. Il fut refait en 1686, aux frais du roi à l’occasion des travaux de l’aqueduc de Maintenon. On le reconstruisit de nouveau en 1776.